Sécurité locale: polices territoriales, polices municipales, gardes champêtres, ASVP et autres sujets
  News
 

Réactions à la diffusion du reportage de l'émission "Strip-Tease"
Cédric Renaud le 03/04/2008, 12 12 15 (UTC)
 Un thème est ouvert sur le forum du site. N'hésitez pas à réagir!

Bonne lecture!

Cédric Renaud
 

L'ex-chef de la police municipale d'Yerres démis de ses fonctions aux Lilas
LeParisien.fr - 02/04/2008 le 03/04/2008, 12 12 05 (UTC)
 Le maire des Lilas (Seine-Saint-Denis) a annoncé mercredi avoir relevé de ses fonctions l'ancien chef de la police municipale d'Yerres (Essonne) qu'un reportage diffusé par France 3 a montré en train de malmener des adolescents alors qu'il était en fonction en Essonne.

Les faits «se sont certes déroulés alors que l'intéressé était en fonction dans une autre commune d'Ile-de-France» mais «la ville des Lilas ne saurait néanmoins faire abstraction de ces agissements, compte-tenu de leur nature et des atteintes portées à l'éthique et à la déontologie des missions de service public», a expliqué Daniel Guiraud (PS) dans un communiqué.

Le maire des Lilas a précisé avoir relevé mercredi de ses fonctions Arnaud Libert, qui était chef de la police municipale dans sa ville après avoir exercé à Yerres.

Le reportage diffusé dimanche soir dans l'émission Strip-Tease montre la manière dont le fonctionnaire suit des adolescents afin de les préserver de la délinquance.

Mardi, le parquet d'Evry a ouvert mardi une enquête préliminaire, au vu des présumés «manquements déontologiques», voire des «violences illégitimes sur un mineur» qui sont filmées, a expliqué une source judiciaire.

Dans l'une des scènes, il fait basculer la chaise sur laquelle se trouve un adolescent, puis se retrouve penché au-dessus de lui, ce qui peut laisser penser qu'il est en train de pratiquer un étranglement au jeune homme, a précisé cette source.

«Je ne l'étrangle pas, mais je tiens par le +colbac+», a expliqué M. Libert, qui affirme avoir aidé une trentaine de jeunes, dont une bonne part d'anciens délinquants, dans trois communes où il a exercé. «Je le mets par terre, je pèse un peu sur lui», a-t-il poursuivi.

Selon lui, l'adolescent en question a actuellement un maître d'apprentissage et se lève tôt chaque matin. «Il y a un an, il se levait à 14H00», poursuit-il.

«J'ai fait tout ce que j'ai pu pour aider certains jeunes, aujourd'hui c'est moi qui trinque, c'est le comble», a-t-il réagi. «Sur huit mois de tournage, il y a quatre fois où je m'énerve», a-t-il relevé.

«Quand je secoue les mômes, je leur mets pas de baffes, je les tape pas réellement, je les secoue, je leur dit que je suis pas content», explique M. Libert dans une vidéo diffusée par le site de l'émission, après de nombreuses réactions sur le forum internet. Si Arnaud Libert admet que cette méthode puisse être «critiquable», selon lui, «elle marche», ce qu'il invite à constater dans les deux derniers volets du documentaire qui doivent être diffusés dimanche.
 

Polémique et enquête préliminaire après un reportage mettant en scène un policier municipal
Hervé Jouanneau - La Gazette des Communes - 02/04/2008 le 03/04/2008, 12 12 02 (UTC)
 Le parquet d'Evry a ouvert le 1er avril une enquête préliminaire après la diffusion d'un reportage sur France 3 dans lequel on voit l'ancien chef de la police municipale d'Yerres (Essonne) malmener des adolescents. Le premier volet d’un reportage diffusé le 30 mars dans l'émission Strip-Tease met en évidence des "manquements déontologiques", voire des "violences illégitimes sur un mineur". Il montre la manière dont le fonctionnaire suit des adolescents afin de les préserver de la délinquance. Dans l'une des scènes, il fait violemment basculer la chaise sur laquelle se trouve un adolescent, puis se retrouve penché au-dessus de lui, ce qui peut laisser penser qu'il est en train de pratiquer un étranglement au jeune homme, précise-t-on de source judiciaire. En revanche, il le félicite un peu plus tard, après que celui-ci a effectué un stage dans un restaurant.
Le député-maire d'Yerres Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) a expliqué à l'AFP que ce fonctionnaire, qui a exercé pendant un an et demi dans sa commune, avait été "mis au placard" pendant plusieurs mois pour des "légèretés" administratives, avant de quitter la ville en septembre 2007 à la demande de la commune.
Plusieurs syndicats ont réagi à la diffusion de ce reportage. Déplorant une «parodie de service de police municipale», le président du syndicat national de la police municipale (SNPM-CFTC), Dominique Martin, dénonce le «comportement inadmissible» et «le langage indigne» de ce chef de service. Même réaction à la Fédération autonome de la FPT (FA-FPT), qui, par la voix de son secrétaire national, Jean-Michel Weiss, dénonce «l’image dégradante et lamentable que véhiculait le policier de ce film» et demande à France 3 de renoncer à la diffusion des autres volets de ce documentaire, le 6 avril.
De son côté, l’Observatoire national des polices municipales, observatoire privé qui réunit plusieurs policiers municipaux, fait part d’un «doute sérieux [quant à] la finalité de ce reportage». Tout en déplorant le «comportement inadmissible d’un policier municipal dont personne ne pourrait évidemment cautionner l’attitude», Franck Denion, son président, avance que «les images proposées unilatéralement par le réalisateur ne peuvent en aucun cas être analysées seules et dans l’état sauf à vouloir choquer le public, faire polémique pour faire de l’audimat ou encore pire et bien plus grave : discréditer toute une profession honorable en piégeant l’un de ses membres ».
Suite aux nombreuses réactions, le principal intéressé, aujourd'hui en poste aux Lilas (Seine-Saint-Denis), s'explique dans une vidéo mise en ligne sur le site web de l’émission. "Quand je secoue les mômes, je leur mets pas de baffes, je les tape pas réellement, je les secoue, je leur dit que je suis pas content", déclare-t-il. S'il admet que cette méthode puisse être "critiquable", selon lui, "elle marche", ce qu'il invite à constater dans les deux derniers volets du documentaire.

Pour en savoir plus, regardez les extraits de la série «Police et polissons» diffusée dans l’émission Striptease.
 

Des panneaux nouveaux de signalisation routière
La Gazette des Communes - 02/04/2008 le 03/04/2008, 12 12 01 (UTC)
 Plusieurs panneaux nouveaux de signalisation devraient faire leur apparition sur les routes d'ici quelques semaines, a-t-on appris, le 2 avril, auprès de la Sécurité routière.

L'annonce de la mise en place de ces panneaux et de plusieurs modifications de panonceaux existants a été publiée au "Journal officiel" du 13 mars. Mais ces dispositions doivent, pour entrer en vigueur, faire l'objet d'un nouvel arrêté expliquant comment ils seront mis en place par les services techniques, a-t-on précisé à la Sécurité routière.
Ce nouvel arrêté sera publié au "Journal officiel" dans les prochaines semaines, a-t-on ajouté.
Parmi les nouvelles indications que les automobilistes pourront voir, figure celle de "jardin remarquable" qui risque de laisser perplexe plus d'un conducteur : sur un fond kaki, se détachent en blanc deux demi-lunes avec une petite base, censées symboliser des arbres.
D'autres sont plus compréhensibles, comme un "m" entouré d'un carré interrompu qui symbolise l'appellation musée de France ou une fleur encerclée signifiant un point d'accueil d'un espace naturel sensible.
Certaines signalisations nouvelles prennent en compte des modifications des objets représentés comme les panneaux de stationnement temporaires qui représentent les nouveaux disques de stationnement seulement dotés d'une fenêtre indiquant l'heure d'arrivée [les anciens disques comportaient deux fenêtres pour l'heure d'arrivée et l'heure limite de stationnement autorisée, ndlr].

Pour en savoir plus, lire l'arrêté du 11 février 2008 modifiant l'arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et des autoroutes.
 

Streap-tease de retour ce soir: "Police et polissons"
Source: François sur www.LeBlogtvnews.com - 30/03/2008 le 31/03/2008, 10 10 49 (UTC)
 L'émission Strip Tease, le magazine de Marco Lamensch et Jean Libon, revient sur France 3 le temps d’une collection documentaire inédite en quatre épisodes de 52 minutes.

« Police et Polissons » est diffusé dès ce dimanche 30 mars à 23h10. Un film d'Eric Cardot. Point négatif, l'épisode 2 suit à minuit...A vos magnétos donc.

"Quelques esprits chagrins ont prétendu que la police de proximité, ça consistait pour les flics à faire des matches de foot avec la racaille… C'est ne rien comprendre à la dialectique policière. Dans cette banlieue huppée, la police de proximité est très proche des sauvageons : elle leur fait répéter les leçons au commissariat, leur file des mandales en leur apprenant la boxe et leur assènent des prêches qui les assomment encore plus. Est-ce à dire que c'est efficace ? Voyez sur Gianni et Corentin les effets de la méthode d'Arnaud, le chef de la police municipale. Et faites-vous votre religion..."

Eric Cardot, réalisateur , revient sur son sujet :

"On ne sait pas pourquoi les gens acceptent d’être filmés. Ils se servent de la caméra pour justifier leur position, leur façon de faire. La caméra est un témoin. C’est toujours comme ça. Ils ont toujours une bonne raison qui va bien au-delà du film. Leurs objectifs ou leurs intentions, je les découvre au fur et à mesure du tournage.


Arnaud Libert, je l’ai rencontré par hasard dans une fourrière où j’étais en repérage pour un futur tournage. Il était là pour raisons professionnelles : en tant que responsable de la police municipale, il devait faire enlever des voitures qui gênaient la circulation. Moi, ça m’intéressait de filmer cette opération, et il m’a tout de suite donné son accord. C’est ainsi que nous avons fait connaissance. Il m’a parlé de ce qu’il faisait, notamment avec les jeunes, en relation avec le collège de sa ville, dont le proviseur l’appelle, lui, un directeur de la police, en cas de problèmes avec un enfant. C’est une expérience pilote. Dans cette ville-là, l’édile avait favorisé les liens entre le collège et la police.


Filmer les relations entre la police et l’éducation nationale me semblait intéressant pour Strip-Tease et sa grammaire si particulière : pas de commentaires, pas d’interviews, des personnages forts et qui oublient la caméra… Je voulais montrer cette relation triangulaire, ce qui se disait quand les enfants n’étaient pas là, quand ils étaient présents, les tête-à-tête entre le policier et les enfants, principalement Gianni, les dérapages parfois… Bref, je savais que je tenais là une très bonne histoire avec des personnages formidables. Enfin presque tous… L’éducation nationale ne m’a pas donné l’autorisation de filmer le collège et les enseignants concernés. J’ai assisté à une première réunion, sans caméra, entre Arnaud et la proviseur. Cette dernière était d’accord pour être filmée, mais quand je suis revenu avec ma caméra, ce n’était plus possible. Et ce n'était pas de son fait !


J’ai commencé avec les policiers, ensuite je me suis attaché aux parents. Le père de Gianni, j’ai pu le filmer tout de suite. Dès notre première rencontre dans le bureau d’Arnaud, où je me suis présenté et lui ai expliqué le projet, il m’a répondu : « Pas de problèmes, faites comme chez vous ! » Ça arrive parfois que les gens utilisent la caméra comme thérapie. Le père de Gianni l’a utilisée pour parler à son fils, pour régler des comptes avec la mère de Gianni dont il est séparé, par rapport à la police aussi… En fait, il se sert de la caméra pour justifier ses positions et son histoire.


Une fois la confiance installée, au bout de plusieurs mois, j’ai voulu filmer les ados entre eux, mais ça n’a pas marché ! C’est très difficile à filmer des ados. Parce qu’ils ne sont jamais naturels devant la caméra. Ils se méfient, un jour c’est bien, le lendemain ça ne va pas… Sachant cela, ma stratégie est de toujours les filmer en présence des adultes. En fait, je filmais les adultes avec eux, soit les flics, soit les parents… Quand j’ai essayé de les filmer entre eux, je n’ai pas pu le faire sur la durée : au bout de deux jours, l’un d’eux, parce qu’il n’avait plus envie d’être filmé, a fait courir des rumeurs… et les gamins ont filé, ils n’avaient plus confiance.


Avec Arnaud, en revanche, la confiance a été quasi immédiate. C’est un fonceur. Quand il dit oui, il ne revient pas sur sa parole. C’est un bon personnage pour la caméra : il n’a pas de langue de bois, il n’a pas d’inhibition, même s’il sait jusqu’où il peut aller. Il connaissait l’émission, il savait qu’il était dans le ton. Cela m’a étonné, car la plupart du temps les gens se censurent, ils surveillent leur langage. Lui était on ne peut plus naturel ! Je sais que ce film va faire débat. Mais quand on voit Arnaud sur la longueur, dans les quatre épisodes, on a une autre perception du personnage. D’une manière générale, on a une conception des policiers assez primaire : soit ce sont des brutes, soit ils sont angéliques. Ce sont ces derniers que l’on voit le plus souvent dans les reportages parce qu’ils ont été sélectionnés par la direction de la communication du ministère de l’Intérieur… Arnaud, lui, est crédible du début à la fin avec ses multiples facettes — gentil fic, méchant flic — et ses multiples fonctions : directeur de la police municipale, responsable syndical et formateur de Taser et Tofa (pistolet à impulsion électrique et matraque), tel qu’on le découvre dans le troisième épidode, au Cameroun.
Le tournage au Cameroun permet de mieux connaître Arnaud et de mettre en perspective la violence telle qu’il la côtoie au quotidien, et la violence au Cameroun, nettement plus grave… ça me permettait aussi de montrer que les recettes françaises ne sont pas forcément exportables dans un autre pays… c’était en tout cas mon intention !"
 

Meurtre du policier de Chambourcy : la piste africaine explorée
Stéphane Sellami - Le Parisien 30/03/2008 le 31/03/2008, 10 10 31 (UTC)
 Il y a un an, le patron de la police municipale de Chambourcy (Yvelines) était tué de dix-huit coups de couteau. Aujourd'hui les policiers s'intéressent de très près à plusieurs déplacements que la victime aurait effectués en Afrique.

UN AN après le meurtre toujours inexpliqué de Christian Maréchal, chef de la police municipale à Chambourcy (Yvelines), tué de dix-huit coups de couteau à son domicile, les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles poursuivent leurs investigations tous azimuts. Le 21 mars 2007, la victime âgée de 59 ans avait été surprise dans son pavillon par un ou plusieurs inconnus. Ce ou ces derniers s'étaient acharnés sur Christian Maréchal avant de prendre la fuite.

Le ou les auteurs de cet assassinat avaient laissé derrière eux, une lettre « farfelue », signée Al-Qaïda, justifiant le meurtre du chef de la police municipale par la présence de l'armée française en Afghanistan...

« Le mobile pourrait être d'ordre financier »

Quelques mois après les faits, Gérard Le Bec, adjoint au maire à Chambourcy et ami de la victime, avait été placé en détention provisoire dans le cadre d'une vaste affaire d'escroquerie. Mais aucun lien n'a jamais été établi entre les deux volets de ce sombre dossier.

« Une chose est sûre : Christian Maréchal n'a pas été victime d'un meurtre crapuleux, affirme Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, avocat d'Edith Maréchal, l'épouse du policier municipal. L'origine de ce crime n'est pas non plus liée à une affaire de moeurs. Compte tenu de sa corpulence et de sa force physique, il a sans doute été agressé par plusieurs tueurs aguerris. Par ailleurs, de l'ADN n'appartenant pas à Christian Maréchal a été retrouvé sur les lieux du crime. Il serait extraordinaire que cette enquête n'aboutisse pas. »

Aujourd'hui, les enquêteurs de la PJ orientent notamment leurs recherches vers l'Afrique. Des vérifications sont actuellement en cours à propos de voyages que la victime aurait effectué sur le continent africain. « C'est une piste en cours de vérification, précise une source proche de l'affaire. Si ces voyages ont bien eu lieu, il reste à déterminer leurs destinations précises et leurs raisons. Le mobile de ce meurtre pourrait être d'ordre financier. »
 

<- En arrière  1 ...  103  104  105 106  107  108  109  110 Continuer -> 
 
  Aujourd'hui, 1 visiteursont visité ce site Tout droit réservé (c) Cédric Renaud 2008-2015  
 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement