Sécurité locale: polices territoriales, polices municipales, gardes champêtres, ASVP et autres sujets
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"Avis à la population!" le mobile remplacera-t-il le garde-champêtre?
par Jerome Tranié sur Mobifrance.com - 10/04/2008 le 10/04/2008, 10 10 45 (UTC)
 La FCC (Federal Commission Communications) a approuvé l'envoi de messages SMS d'urgences à la population aux USA. L'organisme a donné son autorisation pour créer une agence de communication de crise. Celle-ci sera autorisée à faire passer des messages d'urgences aux opérateurs qui les enverront aux abonnés sur les réseaux mobiles.

Une fois que l'agence d'Etat sera nommée ou créée, elle aura 10 mois pour s'organiser avec les opérateurs pour pouvoir rendre ce service opérationnel.

Le Directeur de la FCC, Kevin J. Martin, déclare qu' "il est important d'utiliser les nouveaux moyens de communication pour véhiculer les informations importantes en période de crise".

Les opérateurs ont déjà affirmé vouloir participer à ce service (AT&T, Sprint, Nextel, T-Mobile, Verizon).

Les abonnés qui ne souhaiteront pas recevoir ces messages d'urgences devront le faire savoir auprès de leur opérateur.

Les différents types de messages d'urgence qui pourront être envoyés sur les portables seront de 3 types :

- alerte attentat avec risque pour la santé et la sécurité des américains (message envoyé sur ordre du Président américain)

- alerte météo ouragan, tremblement de terre, tornade

- alerte enlèvement d'enfant
 

Reportage sur la brigade champêtre intercommunale des vallées du Havre Est
Cédric Renaud le 09/04/2008, 16 04 50 (UTC)
 Un reportage sur nos camardes gardes champêtres de Rogerville est visible sur:
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b76a_1920&video_number=0
Allez directement à 9mn 43s
Il a été diffusé le mardi 8 avril 2008 sur France 3 Haute Normandie. Bravo à Hervé Banazera et à ses personnels.
 

La CNDS dénonce des manquements à la déontologie dans la police
AP - NouvelObs.com - 08/04/2008 le 08/04/2008, 12 12 54 (UTC)
 Durée "excessive" de la garde à vue, "recours au menottage banalisé", "violences illégitimes"... La Commission nationale de la déontologie de la sécurité (CNDS) recense de nombreux manquements dans son rapport annuel, avec une légère progression du nombre de dossiers traités.

Entre le 1er février et le 31 décembre 2007, 117 dossiers ont été traités par l'autorité administrative indépendante, contre 102 en 2006. La Commission a conclu à "l'absence de manquement à la déontologie dans 42 des dossiers examinés". Sur les 117 dossiers, cinq ont fait l'objet de poursuites pénales, tandis que onze ont fait l'objet d'une demande de poursuites disciplinaires.

Dans le détail, 73 dossiers concernaient la police nationale, 21 la gendarmerie, 14 l'administration pénitentiaire, trois la police municipale et trois la sécurité des transports publics.

Dans la police et la gendarmerie, la CNDS dénonce la "durée excessive" de la garde à vue dans certains cas, notamment dans un dossier qui concernait une fausse déclaration de vol de véhicule, ainsi qu'un "recours au menottage banalisé". La Commission cite le cas d'un motocycliste menotté alors qu'il avait spontanément obtempéré aux injonctions des fonctionnaires de police.

La CNDS déplore également des "fouilles à corps injustifiées", avec un "non-respect récurrent" de la circulaire limitant son application aux personnes "suspectées de dissimuler des objets dangereux pour elles-mêmes ou pour autrui".

La Commission a en outre constaté des "cas de violences illégitimes", notamment à l'encontre d'un homme soumis à un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière en mars 2006. Un agent de la Police aux frontières (PAF) l'avait frappé à coups de pied alors qu'il "était à terre, entravé et immobile", précise-t-elle.

Au sein de l'administration pénitentiaire, la Commission déplore des fouilles à corps et de cellules "conduites sans discernement", un "défaut de surveillance" des détenus et des "maintiens à l'isolement malgré un avis médical contraire". Là aussi, elle a constaté des "cas de violences illégitimes".

La CNDS a par ailleurs mené une étude sur l'accès aux soins des personnes privées de liberté, notant plusieurs dysfonctionnements: des examens médicaux réalisés en présence de plusieurs surveillants, des soins effectués sur une personne menottée et entravée à son lit d'hôpital, des problèmes d'accès aux soins d'urgence la nuit ou encore le non-respect des prescriptions médicales.
 

22 mesures contre les explosions de gaz
La Gazette des Communes (avec l'AFP) - 07/04/2008 le 07/04/2008, 20 08 06 (UTC)
 Un rapport d'enquête de la Sécurité civile, rédigé à la suite d'une série d'explosions dues à des fuites de gaz lors de travaux, propose notamment d'améliorer la cartographie du réseau de distribution de gaz.
Ce rapport de la Direction de la défense et de la sécurité civile (DDSC), remis le 7 avril à la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, comprend 22 propositions.
A Bondy (Seine-Saint-Denis), l'arrachement d'une canalisation par un engin de chantier avait fait 1 mort et 39 blessés le 30 octobre 2007. Or, il n'y avait "aucun représentant de Gaz de France" (GDF) au PC de crise mis en place après l'explosion, note le rapport. Celui-ci écrit encore que GDF ne procèderait pas à la vérification et à l'inventaire "de ses propres travaux réalisés pour son compte par des entreprises spécialisées", selon la direction générale des services du conseil général de Seine-Saint-Denis.
De même source, note le rapport, GDF souligne pourtant, lui-même, la "méconnaissance des risques liés aux ouvrages souterrains de la part des entreprises intervenantes".
A Niort (Deux-Sèvres), où une explosion avait fait 7 blessés le 5 novembre, la canalisation en cause "ne figurait sur aucun plan", relate le rapport de la DDSC.
Quant à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), où 8 personnes ont été blessées le 22 décembre après le percement d'une canalisation lors d'un forage pour analyse de sol, il n'a été trouvé "aucune trace de demande de travaux ou de démarche d'information", selon le maire.

La Fédération française des sociétés d'assurances "constate une forte progression de la fréquence des accidents de cette nature" et dénonce une réglementation "insuffisamment respectée", note le rapport.
 

"Strip-Tease: suite et fin du documentaire Police et polissons"
François sur Leblogtvnews.com - 06/04/2008 le 07/04/2008, 13 01 19 (UTC)
 Troisième puis dernière partie de "Police et polissons"', dans l'émission Strip Tease, le magazine de Marco Lamensch et Jean Libon, sur France 3 . Ce soir dès 23h10.

L'émission a fait scandale le week-end dernier suite aux méthodes musclées d'Arnaud Libert. Depuis, ce policier municipal des Lilas a eu une mise à pied immédiate et une enquête préliminaire.

Le Parisien rappelle ce matin que ce sont les méthodes musclées pour remettre un adolescent dans le droit chemin, dans le cadre collectif d'un accord entre les parents, le collège et la police municipale, qui ont eu les conséquences écrites plus haut.

Vincent Meslet, directeur des programmes de France 3, est embarrassé par les conséquences personnelles pour le policier. "Dans notre société contradictoire, l'ambiguïté est totale entre la demande d'autorité, très forte, mais critiquée dès qu'elle s'exerce. Comme si chacun était divisé en lui-même".

Laisser croire, dit Vincent Meslet, que ce policier a agi seul et que les différentes structures de l'administration n'étaient pas au courant n'est pas bien ajoute-t-il."Notre objectif à France 3 n'était pas de jeter une personne en patûre, mais d'ouvrir un débat sur la pédagogie avec les prédéliquants".

Selon le Parisien, l'image du policier pourrait changer à la vision des épisodes 3 et 4, où la partie constructive de son rôle apparaît en pleine lumière.

Noëlle Corbefin - pour France 3 - avait interrogé, avant diffusion, Arnaud Libert :

"A la police municipale, nous avons un problème, que l’on rencontre du reste partout, c’est que l’on a beau interpeller les jeunes multirécidivistes, ils sont relâchés le lendemain, et on les retrouve en bas de leur immeuble. Quand vous interpellez indéfiniment les mêmes, vous comprenez que si vous ne faites pas un travail de fond, ça ne sert à rien, il n’y a pas de résultats. Fort de ce constat, j’avais pris en charge une dizaine de jeunes et le collège avait été satisfait des résultats. C’est pour cela que le proviseur m’a appelé à la rescousse pour Gianni et Corentin, totalement déscolarisés.

Quand j’ai rencontré Gianni pour la première fois, il avait 15 ans et il venait de mettre le feu dans les parties communes de son immeuble ! C’était un jeune déscolarisé et il prenait un très mauvais chemin. Au moment où je le prends en main, il fume beaucoup, il est maigre, ataxique, décharné… La méthode que j’ai employée avec lui est un peu brutale, mais il fallait vraiment le secouer. Ce môme avait tellement l’habitude de fatiguer son monde que rien ne semblait l’atteindre. Et de fait, toutes les structures qu’il avait rencontrées avant moi avaient baissé les bras. Si on avait laissé Gianni dans l’état de dérive où il s’engageait, ça aurait pu très mal tourner !

Pour commencer, il faut pénétrer la famille, parce que c’est là que vous découvrez souvent le nœud de l’histoire. Souvent, ce sont des familles monoparentales, avec une mère seule et paumée, le père n’est plus là ou ne s’y intéresse pas, le môme a quinze ans, il prend des épaules, et ce que lui dit sa mère, il s’en fout, quand ce n’est pas pire… Bref, ces enfants ne sont pas cadrés, il n’y aucune autorité en face d’eux, ils se font la plupart du temps virer de l’école, et le juge pour enfants, ça leur passe au-dessus de la tête parce qu’il n’y a jamais de sanction réelle qui les contraigne un peu… Rien ne les arrête. Cependant, Gianni est un cas particulier, parce qu’il a ses deux parents, même s’ils sont séparés. Je ne connais pas un seul parent qui n’ait pas voulu nous laisser les mômes et qui ait désavoué notre action. En fait, ils sont très contents d’être aidés. Cependant, je ne commence rien sans leur accord. Je leur dis : « Je vais le secouer parce que ça ne va pas et qu’il n’y a pas d’autres solutions. » Ils sont toujours 0K.

Dans le cas d’un jeune très rebelle et très menaçant par rapport à l’autorité, j’emploie une autre technique que celle employée avec Gianni. Je suis beaucoup plus dans le participatif et le ludique au départ. Après, si effectivement j’ai un mur devant moi, je vais le contraindre à participer, mais pas selon son bon vouloir : il doit apprendre que ce n’est pas lui qui dirige ! Un môme qui veut se battre, je désamorce, je ne réponds pas. Mais le lendemain, je lui colle des gants et on se confronte dans la salle de boxe. A ce moment-là, la plupart du temps, l’agressivité est passée, et c’est comme ça que vous arrivez à quelque chose ! Je suis partisan de la méthode participative : il faut qu’ils se rendent compte, il faut leur mettre le nez dedans. Autrement, ils sont toujours fixés dans ce qu’ils croient ou ce que leur disent leurs potes… Gianni, j’ai mis quatre mois à le sortir de son apathie. Il fallait provoquer une rupture : au moment où il craque, où il se met à pleurer, je sais qu’on va y arriver !

On a à faire à des ados qui n’ont plus de repères : ils se lèvent , se couchent et mangent quand ils veulent, parce que la plupart du temps la famille n’existe plus, et un vrai repas non plus. Ils n’ont ni contraintes ni règles… Quand des jeunes sont au dépôt pour une comparution immédiate, la première chose qu’on leur demande c’est : « Quel jour on est ? » Parce qu’ils ont tellement l’habitude d’être désœuvrés en bas de leur immeuble, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, qu’ils ne savent même plus quel jour on est ! Ils ne vivent plus dans le même monde que nous. Ils vivent sur la planète rap et pas le meilleur du rap !

Je ne baisse jamais les bras, sinon ce n’est pas la peine de commencer. Pour moi, réussir à pénétrer la famille, c’est déjà un succès. La réussite, si réussite il y a, commence par là et c’est une question de temps. Ce qui me fait peur chez les jeunes délinquants, c’est ceux qui travaillent tout seul, car ils prennent l’habitude de ne pas avoir besoin des autres. C’était le cas de Corentin et de Gianni. Le jeune qui bosse tout seul, c’est le plus intelligent… Et les plus intelligents sont les plus dangereux, les idiots se font toujours prendre !

Avec Eric, nous nous sommes rencontrés à la fourrière ! C’est ainsi qu’il a découvert ce que je faisais. Quant à moi, avant d’accepter, j’ai regardé ses films. L’un d’eux m’a énormément touché, disons que l’émotion a traversé l’écran ! Je me suis dit que je pouvais faire confiance à un type qui arrivait à véhiculer ce genre de sentiments.
D’un autre côté, je trouve intéressant de faire partager mon expérience, parce qu’il faut bien avouer qu’on se sent un peu seul parfois ! Mais sans rien cacher de mes méthodes : moi, je mets mes tripes sur la table alors, ça le fait ou pas, mais au moins je fais quelque chose !
Je suis conscient que tout ça va faire débat. Tout ce que je fais, je l’assume et dans un seul but : remettre un môme sur les rails. Aujourd’hui, je suis content parce que Gianni a un patron, il fait un CAP et tous les matins il est à 7 heures au boulot ".
 

L'Unsa-police s'inquiète pour la sécurité des plages: ""Ces policiers nationaux sont les seuls à pouvoir assurer la sécurité sur les plages tant en matière contraventionnelle que judiciaire"
La Gazette des Communes - 04/04/2008 le 05/04/2008, 05 05 23 (UTC)
 L'Unsa-police, premier syndicat de gardiens de la paix, a exprimé le 4 avril son "inquiétude" sur une "réduction" des effectifs de CRS maîtres-nageurs sauveteurs (CRS/MNS) sur les plages françaises.
Dans un communiqué, le syndicat, majoritaire chez les CRS, affirme qu'une baisse de 10% des effectifs des CRS/MNS est envisagée "sur le littoral français" et qu'il a "sensibilisé" à cet égard les maires et les élus concernés.
"Ces policiers nationaux sont les seuls à pouvoir assurer la sécurité sur les plages tant en matière contraventionnelle que judiciaire", écrit-il.
"L'administration (de la police) semble avoir tranché et souhaite une baisse de plus de 10% des effectifs", assure-t-il, ajoutant, que ce "problème est récurrent depuis des années".
Leur disparition a souvent "été envisagée, voire programmée mais jamais suivie d'effets", a ajouté l'Unsa. "C'est une spécificité de la police et des CRS qu'il faut conserver et à laquelle sont attachés les élus", a dit le syndicat.
Il y a un peu plus de 600 MNS/CRS en France, selon le syndicat, et des "élus du littoral" ont déjà engagé des démarches afin de "soutenir son action" appelant parfois leurs conseils municipaux à "réagir" et à "défendre les CRS-MNS".
 

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