Sécurité locale: polices territoriales, polices municipales, gardes champêtres, ASVP et autres sujets
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Armé, qu’aurait-il fait ?
David Guévart - Le Courrier Picard - 14/09/2010 le 15/09/2010, 05 05 56 (UTC)
 « On n’entre pas dans la police municipale pour se faire insulter ou cracher dessus. On a passé un cap dans la violence, parfois on se croirait dans Orange mécanique avec cette violence froide et déterminée. »

C’est ce que déplorait, hier, Matthieu Volant, délégué de l’Oise du syndicat national des policiers municipaux, au Courrier picard, suite à la violente agression de deux de ses collègues à Beauvais, samedi soir.

Le conducteur de la grosse cylindrée qui a percuté et blessé deux policiers, comparaît ce mardi devant le tribunal correctionnel de Beauvais. Le juge devra se prononcer sous la pression du débat relancé : faut-il armer les policiers municipaux ? Après la mort de la policière municipale Aurélie Fouquet, tuée le 20 mai lors d’une fusillade, le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux avait montré les dents. Mais rien n’a changé.

Faut-il d’ailleurs le souhaiter, ce changement ? Ou alors faut-il armer également tout représentant de l’Institution : médecins, ambulanciers, pompiers, qui se font régulièrement prendre à partie dans des cités où il ne fait décidément pas bon vivre ?

Il faut garder à l’esprit cette autre actualité judiciaire : dans le Var, la cour d’assises doit juger un gendarme. Il est accusé d’avoir, en 2008, mortellement blessé un gitan qui tentait de fuir la gendarmerie de Draguignan où il était placé en garde à vue. Le pandore avait tiré sur son prisonnier menotté. Sept fois. Légalement. Mortellement.

La victime avait, en février 2006, foncé sur les gendarmes, et en avait blessé un.

L’histoire se répète. Qu’aurait fait le policier municipal de Beauvais s’il avait été armé ? Un drame pour un autre ? La population est scandalisée, à raison, par cette agression. Les collègues plus encore. Ils méritent le soutien de tous avant de reposer, à froid, la question de leur rôle au service de la société. Et des moyens qu’elle leur accorde.
 

Un agent à cheval sur les principes
La matinale de la Lettre du Cadre Territorial - 14/09/2010 le 14/09/2010, 06 06 09 (UTC)
 Depuis quatre ans, Ben Arramach, un policier municipal, bataille avec la mairie de Toulouse (31) pour monter une brigade équestre dans la Ville Rose. Il souhaite créer une équipe composée de cinq cavaliers pour assurer un service de proximité dans les zones vertes de l'agglomération et du centre-ville. Ce passionné d'équitation estime le budget de ce projet à 150 000  euros pour l'achat des cinq chevaux, d'un camion de transport et la location des écuries. L'entretien des animaux coûterait 15 000  euros par an (fers, soins vétérinaires, alimentation). Si la mairie est tentée par cette brigade équestre, elle avoue cependant avoir d'autres priorités budgétaires. En attendant les financements, une page Facebook a été créée sur le projet et réunit déjà 575 membres.
 

Des caméras très surveillées à Amiens
La matinale de la Lettre du Cadre Territorial - 14/09/2010 le 14/09/2010, 06 06 08 (UTC)
 Une étude est actuellement conduite à Amiens (Somme) pour évaluer l'efficacité des 48 caméras de surveillance. L'ancienne municipalité dirigée par la droite devait consacrer 1,3 millions d'euros pour doubler le nombre de ces caméras. La gauche préfère réaliser cette étude afin de vérifier, notamment, si celles déjà mises en service sont bien placées et surtout si elles ont un effet notable sur la délinquance. Les conclusions seront rendues début 2011.
 

Création d'un délégué interministériel à la sécurité privée
Cédric Renaud d'après la Gazette des Communes - 14/09/2010 le 14/09/2010, 06 06 06 (UTC)
 Le décret 2010-1073 du 10 septembre 2010 créé un délégué interministériel chargé de la sécurité privée. Il est placé auprès du ministre de l'Intérieur. Parmi ces mission, ce délégué "veille à ce que les activités de sécurité privée s'exercent dans la transparence et le respect des règles applicables. Il favorise leur complémentarité avec l'action des pouvoirs publics.
Sans préjudice des compétences des partenaires sociaux, il est l'interlocuteur des représentants du secteur de la sécurité privée.
Il assure, dans le cadre des politiques publiques de sécurité, la coordination de l'action des services de l'État à l'égard des entreprises de ce secteur.
En concertation avec les représentants du secteur de la sécurité privée, le délégué interministériel définit les principes d'un partenariat opérationnel entre les entreprises de sécurité privée et les ministères concernés par ces activités." Tous les détails sont consultables dans le décret lui-même sur ce lien: http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=7329DC0394D15B15685D897D11AC59BD.tpdjo12v_3?cidTexte=JORFTEXT000022809630&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id

Commentaire: C'est, à mon avis, une excellente chose qu'un tel poste soit créé. La coordination des différents services est en effet le principal point faible des politiques publiques de sécurité. Ce délégué n'est évidemment pas la panacée, mais tout ce qui peut contribuer à améliorer la situation est le bienvenu.
Mais pour les fidèles lecteurs de ce site, la création de ce poste ne vous rappelle-t-il rien?
A quand un délégué interministériel ou ministériel en charge des polices territoriales? Cette proposition, nous l'avions faites il y a de ça quelques mois dans le document résultant du groupe de travail sur la création d'une police territoriale (cf. rubrique "Articles" du site). On nous avait alors répondu qu'il était impossible de créer un tel poste dans le domaine de la sécurité. Impossible? Tiens donc... Mais possible pour la sécurité privée... No comment.
 

PERPIGNAN: Au 1 er janvier 2011, la police de l'environnement sera répressive
Josianne Cabanas - L'independant.com - 13/09/2010 le 13/09/2010, 07 07 19 (UTC)
 Les agents de la police de l'environnement ont fait leur apparition dans les rues de la ville, bien repérables à leurs tenues blanches et vertes. Jusqu'à la fin de l'année ils font de la prévention, ensuite gare aux PV !

Inédit. Depuis le début du mois, on voit des agents de la propreté arpenter les rues de Perpignan. D'abord appelée "brigade verte", la police de l'environnement a trouvé son appellation définitive en même temps qu'elle a intégré ses premières missions. Chargés de faire respecter la propreté des rues par les citoyens, les agents de l'environnement sont, pour le moment, dans le dialogue et la prévention. Ultérieurement, ils pourront verbaliser si nécessaire. Cette police de la propreté répond aux voeux d'un grand nombre de Perpignanais, et à un projet du maire, Jean-Marc Pujol,
qui nous en explique les détails.
Vous en parlez pour la première fois lors de la cérémonie des voeux de 2010, vous l'annoncez pour le mois de mai puis pour le mois de juin, et la police de l'environnement arrive en septembre. Pourquoi ce délai ?
D'abord, j'ai voulu organiser cette police avec des personnels de la mairie, avec une proposition de redéploiement de l'ensemble des services. Le temps de lancer une bourse interne, de discuter avec les candidats, d'affiner les profils, nous étions arrivés au mois de juin et là nous étions prêts. Il ne restait plus que la question de la tenue à régler, j'ai donc pensé qu'il valait mieux que les agents soient véritablement opérationnels à partir du 1 er septembre.

Combien d'agents compte la police de l'environnement ?
Aujourd'hui il y en a 8. J'ai relancé une bourse en interne pour arriver à 12, et mon objectif est de monter rapidement à 16.

Quelles sont leurs missions ?
Dans un premier temps, et jusqu'à la fin de l'année, ils ont des missions de prévention. Ils repèrent les dépôts sauvages sur la voie publique, comme les matelas, les gros cartons, ou les machines à laver, ils identifient les auteurs des dépôts, et les rencontrent. Il faut préciser que les agents de la police de l'environnement ont suivi une formation d'approche et de contact avec le public. Pour le moment, nous ne sommes pas encore dans la phase répression.

Ce qui signifie que l'on y viendra...
Oui, à partir de janvier 2011, les agents de la police de l'environnement pourront verbaliser une personne qui dépose des ordures dans la rue, qui urine, ou qui laisse son chien faire ses besoins sans ramasser. Nous devons déterminer les modalités de l'axe répressif et le montant des amendes qui pourront être délivrées.

Quels secteurs de la ville couvre la police de l'environnement ?
Ils sont sur l'ensemble de la ville, car ils sont dotés de vélos, de vespas électriques et d'une voiture. Ensuite, l'ensemble des agents de propreté de la ville seront reliés par un système radio et GPS qui les mettra tous en liaison où qu'ils se trouvent. Quant aux agents de la police de l'environnement, ils prendront leur service dans les mairies de quartier.

Existe-t-il déjà un numéro de téléphone spécifique pour les appeler ?
Non, pour le moment on peut les joindre en faisant le numéro propreté de la ville qui est le 0 800 22 00 00, ou en appelant la mairie de quartier. Plus tard, la police de l'environnement possédera son propre numéro.

En termes de budget, combien coûte cette police ?
Sur la base de 12 personnes avec l'encadrement et le matériel, il faudra compter 600 000 euros par an.

Quel est l'adjoint référent en matière de propreté ?
Jusqu'à maintenant il n'y en avait pas. J'ai donc procédé à un redéploiement des délégations, et l'adjoint délégué à la propreté et à l'embellissement de la ville est Gérard Roger. Il sera doublé par un adjoint en charge de la surveillance du matériel au centre technique municipal, qui est Suzy Simon-Nicaise.

Parallèlement à ces agents chargés de faire respecter la propreté des rues par les citoyens, va-t-on voir davantage de balayeurs et de machines qui assureront le nettoyage ?
Actuellement, je suis dans un système de réorganisation des tâches, avec la mise en place de secteurs. Dans chaque secteur, un agent aura la charge de l'ensemble de la propreté.

Pour bien comprendre : quelles sont les compétences de la ville et celles de l'agglo pour ce qui concerne la propreté ?
L'agglomération fait uniquement la collecte des bacs à ordures individuels et collectifs. La municipalité se charge de la propreté des rues. Je me pose d'ailleurs la question de reprendre la collecte des ordures, au moins sur le centre ville : en harmonisant les moyens je dois pouvoir optimiser la propreté.

Quelles remontées avez-vous sur la police de l'environnement ?
De bonnes remontées. Les agents ont réalisé 340 interventions résolues, et nous sommes bien suivis. Ce qui me conforte dans mon idée d'aller plus loin. En outre, la police de l'environnement, parce qu'elle est en tenue, contribue à instaurer un climat plus respectueux dans les rues.
 

Montfermeil : une voiture de police incendiée
Le Parisien - 12/09/2010 le 13/09/2010, 07 07 14 (UTC)
 Vers 4 heures, dans la nuit de vendredi à samedi, une voiture de la police municipale a été retrouvée brûlée sur son parking à Montfermeil. Aucun objet incendiaire n’a été retrouvé autour du véhicule. La police privilégie cependant l’hypothèse criminelle. Mais elle exclut tout lien avec le non-lieu requis avant-hier pour les policiers, dans le cadre de la mort de Zyed et Bouna à Clichy, drame qui avait déclenché les émeutes en banlieue fin 2005.
 

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