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Avranches : la police municipale porte le deuil
Ouest-France - 21/05/2010 le 21/05/2010, 19 07 39 (UTC) | | En hommage à la jeune femme de 27 ans, policière municipale de Villiers-sur-Marne, tuée hier matin lors d’une fusillade aux portes de Paris, les policiers municipaux d’Avranches portent sur leur écusson une barrette noire en signe de deuil. Ce signe, ils le porteront jusqu’au jour de l’inhumation de leur collègue. | | |
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Le "ras-le-bol" des policiers municipaux
LEXPRESS.fr et l'AFP - 21/05/2010 le 21/05/2010, 19 07 37 (UTC) | | Le décès d'Aurélie Fouquet après une fusillade ravive le malaise des policiers municipaux.
La mort d'une policière municipale dans le Val-de-Marne ravive la colère et le malaise de ces 18 000 agents placés sous l'autorité du maire qui se sentent mal-aimés et veulent les mêmes avantages que les policiers nationaux.
Aurélie Fouquet, 26 ans, policière municipale de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), a été tuée jeudi 21 mai par des hommes armés de fusils d'assaut lors d'une fusillade sur l'A4 dans le Val-de-Marne.
C'est la première fois qu'une policière municipale est tuée par balles en mission.
Mère d'un bébé, mariée à un policier municipal et en poste à Villiers depuis quelques années, Aurélie Fouquet était, selon ses collègues, très appréciée. Mais cette mort a surtout ravivé le malaise des policiers municipaux qui couve depuis plusieurs mois.
Ces agents sous la responsabilité du maire ont été appelés à "ne plus verbaliser" depuis le 1er mai, par une intersyndicale regroupant leurs six syndicats, dans une rare unanimité. Elle organisera des manifestations le 1er juin réclamant l'ouverture de négociations pour des "avancées sociales".
Nous sommes la dernière roue du carrosse
Selon deux responsables syndicaux, Jean-Claude Lenay (Fédération Interco-CFDT) et Frédéric Foncel (SNPM-CFTC), ces manifestations, dans quatorze villes, seront aussi un "vaste hommage visible" à Aurélie Fouquet.
Le SNPM-CFTC a appelé vendredi les policiers municipaux à mettre un bandeau noir en signe de deuil sur leur uniforme, a annoncé Frédéric Foncel.
Les syndicats estiment que le "dialogue social" est "en panne" en raison "du "refus du gouvernement et de l'Association des maires de France (AMF)" opposé à leurs revendications.
Des policiers municipaux avaient manifesté par milliers en janvier 2010 dans une vingtaine de villes, demandant l'alignement de leurs grilles indiciaires sur celles de la police nationale.
"Nous sommes la dernière roue du carrosse" des forces de sécurité, a dit Frédéric Foncel, "nous en avons ras-le-bol" et "il faut que le gouvernement et les maires nous entendent et nous reçoivent".
Les policiers municipaux insuffisamment armés
Pour Jean-Claude Lenay, "il ne faut pas exploiter" le drame de Villiers mais il est "révélateur d'un vrai malaise" sur les missions et l'armement des municipaux, qui est au choix du maire.
La police municipale de Villiers est armée et un collègue de la victime a sans doute blessé un malfaiteur, - ce que l'enquête doit vérifier -, mais selon Frédéric Foncel, il faut "tirer les leçons" du drame pour ne "plus se faire tuer comme des lapins".
Il pose également la question de savoir pourquoi et comment Aurélie Fouquet s'est retrouvée à Villiers sur une mission ne relevant pas de la police municipale et, a-t-il demandé, "avait-elle suffisamment d'information" en amont?
Des sources syndicales ont indiqué que le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, qui s'est rendu sur place jeudi, a été "fraîchement accueilli" par les policiers municipaux présents.
Un brassard noir
Dans un communiqué, le syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) rend hommage à leur collègue tuée en service: "Le SDPM appelle tous les camarades, à hisser le drapeau de leur service en berne et à porter un brassard noir, en deuil, et en hommage à notre collègue disparue."
Le SDPM met en cause les conditions de travail des policiers municipaux: [ils ]" encourent les mêmes risques en toutes circonstances que les camarades des forces de police d'état, et doivent être armés et protégés."
Il annonce la multiplication des opérations de deuil jusqu'au 20 juin 2010.
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Les syndicats veulent armer tous les agents municipaux
Timothée Boutry et Geoffroy Tomasovitch - Le Parisien - 21/05/2010 le 21/05/2010, 19 07 33 (UTC) | | A Villiers-sur-Marne, la police municipale est armée. Hier, l’un de ses deux agents pris sous le feu des malfaiteurs a répliqué. Cette riposte n’a pas suffi à éviter le drame. « Cela rappelle que nous faisons un métier aussi dangereux que nos collègues de la police nationale et que nous devons être armés, souligne Dominique Martin, président du Syndicat national des policiers municipaux (SNPM-CFTC).
L’arme ne fait pas tout, mais si nos collègues n’en avaient pas possédé, nous aurions peut-être eu deux morts à déplorer. »
Entre émotion et colère, ce syndicat veut une arme de poing pour chaque policier municipal. « Aujourd’hui, la décision appartient au maire de la commune et dépend ensuite de l’accord du préfet, précise Dominique Martin. Sur 3800 polices municipales en France, on estime qu’environ 30% d’entre elles sont équipées. Le gouvernement doit prendre un décret pour armer toutes les polices municipales. » Le SNPT a demandé et obtenu hier un rendez-vous au ministère de l’Intérieur le 28 mai. « Certains collègues partent en mission seuls, sans même une bombe lacrymogène et sans liaison radio, une marguerite aux commissures des lèvres. Or, le policier municipal n’a plus rien à voir avec le garde champêtre d’autrefois! Le danger est permanent », déplore Bernard Vellutini, patron de l’Union syndicale professionnelle des policiers municipaux. « L’Etat doit imposer aux collectivités locales l’armement des policiers municipaux, martèle-t-il. Le drame d’hier doit au moins servir à cela. Je ne me fais pas d’illusion, les politiques auront vite oublié notre collègue tombée en service. » | | |
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François Fillon rend hommage à la policière tuée jeudi
Reuters - 21/05/2010 le 21/05/2010, 12 12 52 (UTC) | | Le Premier ministre François Fillon a fait observer vendredi une minute de silence en hommage à la jeune policière municipale tuée jeudi dans une fusillade en banlieue parisienne.
Grièvement blessée jeudi matin lors d'une course-poursuite sanglante dans le Val-de-Marne, la policière de Villiers-sur-Marne a succombé à ses blessures dans la soirée.
"Elle est morte en faisant son travail, un travail exigeant mais dont elle pouvait être fière, au service des autres, au service de la sécurité de nos concitoyens, victime d'un banditisme qui frappe avec la plus grande violence", a déclaré François Fillon en marge de l'inauguration d'un commissariat dans le Val-d'Oise.
"Elle s'appelait Aurélie Fouquet, elle avait 27 ans (...) Aujourd'hui, je pense à sa famille, à son fils Alexi, d'un an à peine, je pense à son compagnon, également policier municipal, à ses amis", a-t-il ajouté.
"Je sais que vos collègues feront tout pour arrêter les coupables", a-t-il assuré aux côtés du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.
La brigade criminelle a été chargée de l'enquête. Le parquet de Paris explore la piste du crime organisé.
Cinq malfaiteurs sont toujours recherchés et une personne a été placée en garde à vue jeudi soir.
POLICIERS MUNICIPAUX ARMÉS OU PAS?
"Cet événement tragique nous rappelle que la sécurité des Français est un bien précieux que nous devons défendre par tous les moyens", a souligné le chef du gouvernement.
A l'annonce de la mort de la jeune policière, Nicolas Sarkozy a promis de punir les coupables "avec la sévérité qu'un acte de cette nature justifie". Le chef de l'Etat a rendu hommage aux policiers municipaux qui, a-t-il dit "ont droit à la reconnaissance de la Nation pour la qualité de leur travail".
La fusillade de Villiers-sur-Marne a suscité de vives réactions des syndicats de police, qui ont souligné que les criminels, qui sont toujours en fuite, ont tiré avec des armes lourdes.
Les policiers municipaux ont également rappelé que certains d'entre eux n'étaient pas armés.
"Il est important que la police municipale ait les moyens de travailler", a fait valoir la secrétaire d'Etat Rama Yade, conseillère municipale de Colombes, dans les Hauts-de-Seine.
"Il y a des polices municipales en France qui ne sont pas armées et je pense qu'il faut les armer. Qu'est-ce que c'est un policier municipal sans arme? C'est comme un lion sans dents", a ajouté le secrétaire d'Etat aux Sports sur Radio Classique.
Des explosifs ont été découverts dans le fourgon des malfaiteurs et sept autres personnes ont été blessées par des coups de feu ou des éclats de verre, dont deux grièvement.
"Devant une telle violence, la société ne doit montrer aucune faiblesse", a insisté François Fillon.
Le Premier ministre a déclaré que 24 policiers ou gendarmes étaient tués chaque année dans l'exercice de leurs fonctions. Selon François Fillon, 12.200 autres sont blessés tous les ans. | | |
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Drame de Villiers sur Marne
Cédric Renaud le 21/05/2010, 12 12 29 (UTC) | | Pour info, un groupe "Hommage à la policière municipale tuée à Villiers sur Marne" a été créé sur Facebook. | | |
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Bientôt des gardes champêtres en ville
Les Nouvelles Caledoniennes - 05/05/2009 le 21/05/2010, 06 06 28 (UTC) | | Non, ce n'est pas une blague. Des gardes champêtres à Nouméa, c'est possible et pour 2010. Leur mission a beaucoup évolué au cours du temps. De nombreuses communes urbaines du Grand Nouméa en emploient déjà. Tout le monde pense savoir ce qu'est un garde champêtre, l'imaginant affublé de son bicorne, équipé de son fidèle tambour, haranguant la foule depuis la place du village pour informer la population, mais aujourd'hui, un garde champêtre, ce n'est plus cela. Lors du conseil municipal du 14 avril dernier, un juriste de la mairie est même venu apporter quelques explications quant à la possibilité de l'emploi de gardes champêtres en milieu urbain, chose que Me De Greslan, élu de l'opposition, pensait impossible. La commune du Mont-Dore, très étendue, en emploie déjà quatorze et celle de Dumbéa, quatre. Nouméa compte donc, dans le cadre du projet de fourrière intercommunale prévue pour le premier trimestre 2010, faire comme les communes voisines et nommer des gardes champêtres. L'Association française des maires de Nouvelle-Calédonie a donc formalisé un accord intercommunal à ce sujet le 24 mars dernier. Ce dernier permettra d'encadrer les fonctions exercées par ces gardes champêtres modernes et leur offrir des perspectives de carrière spécifiques. Ils constitueront une police de proximité soucieuse de la faune et de la flore mais qui pourra verbaliser " La fonction de garde champêtre nécessite une assermentation et un agrément du procureur et du haut-commissaire de la République pour mener à bien certaines missions relevant des attributions de la police municipale ", explique éric Faivre, le commandant de police générale. Le garde champêtre est donc clairement un agent territorial. Ainsi les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) peuvent en recruter. Ils pourront dès lors agir sur toutes les communes où ils disposent de l'habilitation de l'autorité municipale. Lors de leur mise en place à Nouméa, " ils se chargeront de régler les problèmes de divagation d'animaux dangereux, de l'abandon d'ordures et de déchets, des phénomènes en forte progression dans le Grand Nouméa, ainsi que des bruits et tapages nocturnes, que ne peuvent régler les agents de la fourrière ", détaille Jean-Luc Chambeau, le gestionnaire des fourrières. Point d'accoutrement à l'ancienne, nos futurs gardes champêtres ressembleront à des policiers municipaux, leur uniforme ne faisant l'objet d'aucune réglementation spécifique à ce jour, elle reste donc à la seule discrétion du maire. La plus ancienne forme de police locale que sont les gardes champêtres constituera donc une police de proximité soucieuse de la faune et de la flore, mais qui aura tous pouvoirs pour faire respecter la loi et, dans le cas contraire, verbaliser. | | |
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