Sécurité locale: polices territoriales, polices municipales, gardes champêtres, ASVP et autres sujets
  News
 

CHAUFFEURS DE TRAMWAY MENACÉS À NICE - Chaque rame désormais escortée par des policiers
LePoint.fr - 25/04/2010 le 26/04/2010, 07 07 46 (UTC)
 Deux policiers assurent désormais la surveillance de chaque rame de tramways niçois entre 22 heures et 2 heures du matin, heure à laquelle s'arrête le service. Le maire UMP de Nice Christian Estrosi - également ministre de l'Industrie - avait donné instruction dimanche à la police municipale, renforcée par la police nationale, d'accompagner les conducteurs en soirée et ce, jusqu'à ce que soit mise définitivement hors d'état de nuire" la bande qui a menacé des conducteurs de tramway de la ville et poursuivi l'un d'eux avec un sabre japonais.

"Je demande aux autorités compétentes de mettre définitivement hors d'état de nuire des gens qui menacent les conducteurs et sont désormais récidivistes", a déclaré Christian Estrosi dimanche, alors que les salariés de la Société nouvelle des transports de l'agglomération niçoise (ST2N) avaient repris leur travail normalement le matin même après avoir exercé samedi soir leur droit de retrait. "Je lance à toutes les autorités compétentes un appel pour que chacun assume pleinement sa responsabilité", a poursuivi Christian Estrosi : "Le service public doit pouvoir s'exercer sans que ses principaux serviteurs vivent sous une menace permanente."

Estrosi espère une interpellation rapide

Dimanche dernier, quatre jeunes avaient poursuivi avec un sabre japonais un conducteur de tram avec lequel ils avaient eu la veille au soir une altercation alors qu'ils empêchaient la fermeture des portes. Trois d'entre eux avaient été interpellés le jour même par la police municipale, puis remis en liberté dans l'attente de l'identification du quatrième individu, selon une source policière. Mais, selon la ST2N et la CGT (majoritaire), la bande est revenue vendredi et samedi soir au centre opérationnel du tramway à la recherche du conducteur en proférant des menaces, ce qui a conduit les chauffeurs à faire jouer leur droit de retrait.

Selon le ministre, les syndicats ont expliqué qu'il s'agissait d'un geste "symbolique" pour "éviter que cela dégénère comme ailleurs". "Ce matin, grâce au réseau de caméras de vidéosurveillance, la quatrième personne a été identifiée. Donc, désormais, on connaît l'identité des quatre personnes de la bande", a précisé Christian Estrosi à l'issue d'un point de presse, ce qui devrait "permettre aux policiers de pouvoir les interpeller rapidement".
 

Les Leersois disent non à 90 % à une police municipale
La Voix du Nord - 25/04/2010 le 26/04/2010, 07 07 42 (UTC)
 Les Leersois étaient appelés à voter, aujourd'hui, pour donner leur avis sur la création d'une police municipale dans la commune.

Ils ont dit non à 90 % à cette création.

La participation à ce referendum local a toutefois été assez faible, n'atteignant que 38 %.

La participation ayant été inférieure à 50 %, le conseil municipal n'a aucune obligation de respecter le vote des Leersois. Il est toutefois peu probable qu'il aille à l'encontre d'un non aussi massif. Il devrait se réunir dans les prochaines semaines pour prendre une décision.
 

Les policiers de la chasse, vrais gardiens de la nature
Ghislaine GUIBAUD - MidiLibre.com - 24/04/2010 le 26/04/2010, 07 07 36 (UTC)
 Ils contrôlent les chasseurs, surveillent les loisirs dans la nature, étudient les causes des incendies…De plus en plus fréquemment ils agissent contre les espèces invasives, enquêtent sur les trafics d'animaux ou de plantes protégés et sont sollicités pour identifier reptiles, singes ou papillons venus d'ailleurs.

La préservation des milieux naturels, c'est au quotidien, le travail des agents de l'Office National de la Chasse et de Faune Sauvage (ONCFS). Ces derniers, dont la tenue a changé récemment (ils sont passés du vert au gris), ont vu peu à peu leurs attributions s'élargir, leur métier évoluer jusqu'à devenir la police de l'environnement.

« Cet hiver près de Béziers, nous sommes tombés sur un père qui chassait avec son fils de 9
ans. Le gamin avait en main une carabine. On a saisi l'arme et verbalisé le père », raconte Laurent Retiere, agent technique de l'environnement à l'ONCFS.

Contrôles des permis de chasse, des carnets de battues, examen des armes… Des méthodes de police pour ceux qui, revolver à la ceinture et carnet de PV en main, sont chargés de contrôler les chasseurs. On les a également vus en février dernier manifester dans toute la France en compagnie des autres agents et techniciens de l'environnement : Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques), parcs nationaux.

« Notre mission de police de la chasse tend à régresser. Il y a une diminution du nombre de chasseurs… On s'oriente de plus en plus vers la protection de la biodiversité », précise Laurent Retiere, qui passe une grande partie de son temps de travail plongé dans les textes de lois internationaux.

« Nous sommes les seuls (avec les douaniers aux frontières) à effectuer des contrôles sur la convention de Washington (1). »

La liste des opérations menées par ces "super gendarmes de l'environnement" est longue et hétéroclite. Il ne s'agit plus uniquement de recenser et d'étudier le mouflon du Caroux, la bécasse des bois, l'aigle de Bonelli ; d'identifier des dauphins qui échouent sur la côte ou de sanctionner des trafiquants locaux de chardonnerets (2).

Avec les déplacements de population, internet, la mode des NAC, les trafics sont d'une autre envergure. Et la côte méditerranéenne avec ses grandes villes, ses ports est particulièrement concernée. Contrôles des animaleries, des zoos, des cirques des marchés, des restaurants…

En octobre 2008, par exemple, après une longue enquête, 638 tortues terrestres appartenant à 17 espèces différentes ont été saisies dans l'Hérault chez un particulier.

« Les espèces invasives constituent un véritable danger pour l'avenir. Elles déséquilibrent les milieux naturels », constate Laurent Retiere, agent référent CITES. L'éradication est souvent la seule solution. C'est ainsi que plus d'une centaine d'ibis sacrés échappés de la réserve de Sigean (Aude) et qui s'attaquent aux œufs des autres oiseaux ont été abattus. Mais il y a des " indésirables" plus préoccupants comme cette tortue serpentine de 60 kg capturée en 2008 dans un cours d'eau du Gard. Originaire du Canada, ce super prédateur peut vivre un siècle !


(1) Convention inter- gouvernementale signée en 1973 à Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES en anglais).

(2) Convoitée pour son chant, cette espèce protégée est régulièrement capturée pour être revendue 30 à 40 € pièce.
 

Lyon: Il prend la voiture de ses parents... a 11 ans !
Rodolphe KOLLER - Lyon Webzine - 23/04/2010 le 26/04/2010, 07 07 34 (UTC)
 Un enfant 11 de ans a pris le volant de la voiture de ses parents, avant de parcourir 50 kilomètres sans incident. Il a été intercepté par la Police alors qu'il s'allumait une cigarette.

C'est une histoire pas banale qui s'est produite récemment à Lyon. Alors qu'il venait de se disputer avec ses parents, un enfant de 11 a décidé d'emprunter leur voiture pour aller rendre visite à son frère habitant à Lyon. L'enfant avait laissé un mot dans lequel il expliquait son geste, et assurait sa famille qu'il reviendrait à la fin des vacances scolaires.

Le plus surprenant, c'est que l'enfant a réussit à parcourir près de 50 kilomètres sans aucun incident. Il aurait appris en jouant à des jeux-vidéos et en regardant sa mère conduire. Intercepté par la Police Municipale de Lyon sur les quais du Rhône, l'enfant était en train de s'allumer une cigarette au volant au moment du contrôle. Une histoire qui peut prêter à sourire mais qui aurait pu néanmoins tourner au drame.

Il a été conduit au commissariat du 2ème arrondissement dans la foulée pour y être entendu, avant d'être remis à ses parents sur instructions du Parquet des mineurs de Villefranche sur Saône. La suite se passera devant le Tribunal de Grande Instance caladois, au mois de juin prochain. L'histoire ne dit pas si les forces de Police lui ont demandé son permis de conduire...
 

La police épinglée pour une bavure
Camille Bauer - L'Humanité - 23/04/2010 le 26/04/2010, 07 07 33 (UTC)
 La Commission nationale de déontologie de la sécurité réclame des sanctions disciplinaires contre les policiers impliqués dans la mort d’Abdelhakim Ajimi.

Nouvel élément à charge pour les policiers impliqués dans la mort, en mai 2008, d’Abdelhakim Ajimi. Le 12 avril dernier, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) publiait son avis, recommandant que les deux fonctionnaires de police qui avaient procédé à l’arrestation du jeune homme de vingt-deux ans dans la ville de Grasse, ainsi qu’un policier municipal, « fassent l’objet de poursuites disciplinaires ». La CNDS reproche notamment aux deux premiers d’avoir « méconnu l’article 9 du Code de déontologie de la police nationale » qui précise qu’un fonctionnaire de police ne peut faire de la violence « qu’un usage strictement nécessaire et proportionné au but à atteindre ». Saisie par les sénatrices Nicole Borvo et Alima Boumediene-Thiery, la CNDS suggère également « des sanctions disciplinaires » contre les quatre membres de l’équipage de police secours qui ont transporté Hakim Ajimi, pour « ne pas avoir pris de mesure pour se rendre compte de l’état de détresse de l’interpellé ».

dix minutes d’étranglement

Cuisinier au chômage, Hakim Ajimi s’en était ce jour-là vivement pris à un employé et au directeur de l’agence du Crédit agricole où il avait tenté sans succès de retirer de l’argent. Avertis, deux agents de la brigade anticriminalité (BAC) avaient tenté alors de l’interpeller. Hakim s’était débattu violemment, jusqu’à l’arrivée de cinq fonctionnaires municipaux. Il avait été rapidement plaqué au sol et menotté, ce qui n’avait pas empêché un des membres de la BAC de lui faire une clé d’étranglement pendant au moins dix minutes. En le maintenant au sol tout ce temps, les policiers municipaux ont, selon la CNDS, « contribué à l’empêcher de respirer convenablement ». Quand Hakim a enfin été placé dans un véhicule de police secours, son corps semblait déjà inerte. L’irréparable avait eu lieu. Imparable, l’autopsie a, en novembre 2008, attribué le décès du jeune homme à « un mécanisme d’asphyxie mécanique lente avec privation prolongée d’oxygène ».

Simplement consultatif, l’avis de la CNDS ne pourra constituer un argument à charge. « L’important, c’est que ces policiers font actuellement l’objet de poursuites judiciaires, depuis que la chambre d’instruction d’Aix-en-Provence a ordonné leur mise en examen », explique Henri Leclerc, un des avocats de la famille Ajimi. Une mise en examen qui n’a pas été simple à obtenir. En 2008, les deux agents de la BAC n’avaient qu’un statut de « témoins assistés ». Seuls leurs cinq collègues de la police municipale étaient mis en examen, mais seulement pour non-assistance à personne en danger. Il a fallu l’action des avocats et des interventions du procureur de la République de Grasse pour que les deux policiers aient finalement à répondre à l’accusation d’homicide involontaire. Une première victoire pour les proches d’Hakim, qui ne cessent depuis sa mort de demander justice.
 

SÉCURITÉ TRANSPORTS La région Ile de France attend un engagement à long terme de l’Etat
AFP et la Gazette des Communes - 21/04/2010 le 22/04/2010, 08 08 47 (UTC)
 La région IdF à majorité de gauche a réclamé mercredi 21 avril un engagement à long terme de l'Etat pour assurer la sécurité dans les transports en Seine-Saint-Denis, après avoir participé à une table ronde réunie par le préfet à la demande de la région et des syndicats.

Jean-Vincent Placé, vice-président (Verts) chargé des Transports et Abdelhak Kachouri, vice-président (PS) chargé de la politique de la ville et de la sécurité ont rappelé l’attention constante que portent la région et le Stif (Syndicat des transports d’IdF) à cette question, tant en matière d’investissements que de moyens humains.

Ils attendent de l’Etat et des entreprises des efforts similaires après les graves incidents de ces derniers jours visant des bus des Courriers d’Ile-de-France (CIF), indiquent-ils dans un communiqué.
50 policiers supplémentaires

Les élus ont pris note de l’engagement du préfet d’affecter d’ici à cet été 50 policiers supplémentaires à la sécurité des transports de surface en Seine-Saint-Denis, et de la reprise du travail ce mercredi matin.

Mais ils attendent de l’Etat un accompagnement des bus par les forces de l’ordre dans la durée.

Nicolas Sarkozy a promis des actions en profondeur, mardi, contre trafics et trafiquants, en visitant des dépôts de bus vandalisés en Seine-Saint-Denis et en y installant un préfet expert en banditisme, l’ex-super-flic du Raid Christian Lambert.
Déploiement accéléré de la radiolocalisation

Les CIF bénéficient de 70 postes d’accompagnement-médiation financés par le Stif au titre de la politique de la ville, dont 34 sur le seul dépôt de Tremblay-en-France.

A titre exceptionnel, les représentants de la Région se sont engagés à permettre à l’entreprise de revoir les critères de recrutement pour remplir les 10 postes de médiateurs aujourd’hui vacants.

Le Stif a voté, depuis décembre 2008, les crédits nécessaires à l’achat d’équipements de radiolocalisation pour les bus des CIF, qui s’ajouteront à la vidéosurveillance déjà en service dans tous ces bus.

Les élus régionaux ont demandé à l’entreprise d’accélérer le déploiement de ces équipements pour qu’ils soient en place au plus tard début 2011.

La région et le Stif se sont engagés à examiner la demande des conducteurs de bus de cabines anti-agressions.
 

<- En arrière  1 ...  43  44  45 46  47  48  49 ... 110Continuer -> 
 
 
  Aujourd'hui, 4 visiteursont visité ce site Tout droit réservé (c) Cédric Renaud 2008-2015  
 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement