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Les policiers municipaux bientôt autorisées à utiliser le pistolet à impulsion électrique
La Gazette des Commune - 09/09/2008 le 09/09/2008, 09 09 46 (UTC) | | Un décret, publié "vraisemblablement à partir du 10 septembre" au «Journal officiel», devrait autoriser l'utilisation du pistolet à impulsion électrique (PIE) de type Taser par les policiers municipaux, a-t-on appris le 8 septembre de source proche du dossier.
Autorisés à porter des pistolets ou des revolvers par un décret du 24 mars 2000, les policiers municipaux n'ont pas droit au Taser qui équipe déjà 3.700 gendarmes et policiers.
Après la publication du décret, chaque maire devra demander l'autorisation au préfet pour équiper sa police municipale de PIE.
Les policiers municipaux auront ensuite les mêmes obligations, en matière de formation notamment, que les policiers et les gendarmes qui utilisent déjà cette arme controversée.
Amnesty international France souhaite "un moratoire" sur les utilisations du PIE tant qu'une "enquête approfondie et impartiale n'aura pas été menée" sur les dangers éventuels de cette arme.
Selon une étude publiée en septembre 2007 par la revue des Samu de France, l'inocuité du PIE paraît confirmée "lorsque les précautions d'utilisation sont strictement respectées".
Le Taser X-26 envoie jusqu'à 10 mètres deux dards sur la personne visée, lui administrant une décharge de 50.000 volts avec une intensité de 2 milliampères agissant sur son système nerveux et le tétanisant quelques secondes, le temps de le maîtriser. | | |
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Heureusement, les armes sont restées muettes
Var Matin - 06/09/2008 le 07/09/2008, 15 03 31 (UTC) | | L'intervention de courageux témoins et de la très placide et efficace police municipale a certainement évité le pire, jeudi, au bas du boulevard Saint-Louis. En début de soirée en effet, un homme d'âge mûr en a menacé un autre
avec une impressionnante arme à feu.
La réplique d'un 357
Les témoins qui se sont interposés à ce moment-là ignoraient sans doute qu'il s'agissait de la réplique d'un colt 357, une arme utilisée pour tirer à blanc mais néanmoins pas inoffensive lorsqu'elle tire la grenaille.
La veille déjà, les esprits s'étaient échauffés et deux individus en étaient venus aux mains. Jeudi, même lieu, même heure, le scénario se reproduit mais implique-t-il les mêmes acteurs ?
Dans un premier temps, la discussion semble très vive entre deux protagonistes mais les esprits s'apaisent. Survient alors un troisième homme à l'allure décidée. La menace semble réelle car il tient fermement d'une main un énorme révolver. Des témoins, jeunes et moins jeunes, présents aux terrasses voisines, accourent et ceinturent l'individu. Ils entendent l'empêcher de commettre ce qui pourrait devenir à leurs yeux un geste irréparable tandis que d'autres tentent vainement d'éloigner sa cible. C'est dans ce contexte tendu qu'intervient un binôme de la police municipale.
La police municipale, arme au poing
Selon une méthode apparemment bien rodée, l'un des territoriaux assure la protection de l'autre qui se saisit de son arme de service, canon baissé, pour désarmer, illico, l'agresseur en attendant l'arrivée de la gendarmerie. L'individu visé n'a pas mis à profit ces péripéties pour s'enfuir et mal lui en a pris. Roué de coups, il sera un peu plus tard transporté à l'hôpital Jean-Marcel par les pompiers.
Le détenteur du colt et un deuxième individu ont été conduits dans les locaux de la brigade locale pour y être entendus. Les enquêteurs veulent en savoir plus sur l'origine du différend qui a, durant de longues minutes, transformé le centre de la ville en décor de série B.
Les deux personnes interpellées ont été remises en liberté. Elles sont convoquées le 20 février devant le tribunal correctionnel.
Note du webmaster: voir la photo très parlante au bout du lien suivant:
http://www.varmatin.com/ra/brignoles/145460/brignoles-heureusement-les-armes-sont-restees-muettes | | |
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"Ces villes qui ne veulent pas de police municipale"
Cédric Renaud le 06/09/2008, 13 01 27 (UTC) | | Dans le numéro de « la Gazette des Communes » en date du 8 septembre 2008, Hervé Jouanneau signe un article très intéressant explorant les polices territoriales sous un angle inattendu, à savoir les communes qui rejettent l'idée même d'une police territoriale. Outre des considérations politiques, la barrière du coût apparaît comme le principal obstacle à la création d'un tel service dans une commune. Cependant, au fil de l'article, l'on s'aperçoit que la presque totalité de ces collectivités compte un service dit de « gardes urbains », ou de « médiation ». On peut donc légitimement se demander s'il ne s'agit donc d'une police territoriale qui ne dit pas son nom.
Commentaire: cet article est l'occasion de rappeler que « police » ne signifie pas systématiquement « répression ». L'un des avantages que je vois aux polices territoriales est justement cette large palette offerte aux élus. Tenant sa légitimité de l'élection au suffrage universel, l'édile peut créer un service de police territoriale en lui confiant les missions qu'il souhaite. Du quasi-« groupe d'intervention » (mais pour faire quoi?) à des agents de médiation assermentés, les polices territoriales ne sont pas systématiquement amenées à verbaliser ou à effectuer des interventions musclées. L'une de leurs missions principales devrait d'ailleurs être la proximité et le contact avec la population. Cependant, les agents de la filière concernée doivent être en mesure d'accomplir l'ensemble des missions qui peut leur être confiées, d'où la nécessité d'une formation abordant l'ensemble de cette large palette. Après, que le service s'appelle « gardes urbains » ou « police municipale », cela relève du « privilège de l'exécutif » municipal. | | |
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Un baccalauréat professionnel pour les métiers de la sécurité
La Voix du Nord - 03/09/2008 le 04/09/2008, 06 06 43 (UTC) | | Le clou de la visite du recteur de l'académie de Lille hier à Béthune était sans aucun doute la signature de la convention de partenariat entre l'académie de Lille, le SDIS et le lycée Malraux pour le baccalauréat professionnel « sécurité-prévention ».
Une première dans le Pas-de-Calais. Mais le dispositif existait déjà dans le Nord, à Roubaix. Didier Chappe militait donc pour son acquisition au sein du lycée Malraux dans la mesure où celui-ci dispose déjà de la formation des cadets de la République.
Ce bac créé en 2006 ouvre un champ d'insertion très large. Il mène autant aux métiers de la police que de la sécurité civile ou celui de sapeur-pompier professionnel. Bref, il satisfait autant Stéphane Saint-André avec la police municipale que Dominique Dupilet en tant que président du SDIS. « Dans les cinq ans qui viennent, on aura besoin de 1 000 sapeurs-pompiers professionnels », indique le président du conseil général. Même satisfaction dans la police nationale. « C'est un challenge très fort », explique le directeur départemental de la sécurité publique. | | |
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Fréjus : « Mamies trafic » aux multiples visages pour aider les écoliers
Jocelyne Joris - Var Matin - 02/09/2008 le 03/09/2008, 05 05 20 (UTC) | | La ponctualité est la politesse des rois... et le mot d'ordre des « mamies trafic ». Surnommées ainsi parce qu'à l'origine, de nombreuses retraitées ont pourvu les postes, ces partenaires de la police municipale ont été vite rejointes par de jeunes mères au foyer mais aussi des messieurs.
Sur le terrain un quart d'heure avant la sonnerie d'entrée en classe et un quart d'heure après, ces auxiliaires doivent assurer la sécurité des écoliers qui traversent les routes pour rejoindre leur école. Les « mamies trafic » aux multiples visages trouvent toutes leur compte dans ces quelques heures quotidiennes d'astreinte qui gonflent un peu le portefeuille.
Payés à la vacation
Recrutés après entretien avec une assistance sociale et la DRH, les candidats sont embauchés en contrat de trois mois renouvelables, sur la base de deux heures et demi par jour, soit dix heures par semaine, payés douze heures pour dédommager des transports.
Rémunérés à la vacation (environ 350 euros par mois), ils ne le sont donc pas pendant les vacances scolaires mais ce « vivier pour les travaux saisonniers trouve emploi au centre aéré, au service du patrimoine ou en accueil, îlotage », explique Bernard Gelezuinas, directeur de la police municipale.
Regroupées la veille du jour J de la rentrée scolaire, 30 personnes, souvent des habituées depuis plusieurs années, ont suivi avec enthousiasme les conseils souvent plein d'humour du dynamique directeur adjoint Éric Trémerel : « N'oubliez jamais votre chasuble toute neuve, même pas finie de payer... On ne fume pas pendant la vacation, on papote avant ou après mais pas pendant. Vous êtes une continuité de notre politique de proximité, vous devez être respecté, donc ferme et autoritaire. Enfilez la chasuble sur le blouson pour être vu de l'automobiliste et la raquette brandie avec un phénomène d'anticipation pour ne pas provoquer d'accident en arrêtant la circulation. Soyez bien à l'heure, c'est notre responsabilité, pour la sécurité des enfants ». | | |
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Roquebilière vésubie-mercantour / Sandrine Fouet garde-champêtre : le dialogue comme priorité
Éric Dallet - Nice Matin - 01/09/2008 le 02/09/2008, 07 07 13 (UTC) | | Le dialogue ! Avec lui, on résout 95 % des problèmes. Sandrine Fouet en est convaincue. En cinq mois d'activité, la garde-champêtre de la Communauté de communes Vésubie-Mercantour n'a mis que quelques timbre-amende.
« Je suis bien accueillie par la population. J'ai su m'imposer. Je suis respectée. Être une femme joue en ma faveur. Je tire un grand parti de ma formation antérieure en communication. »
Venue sur le continent de sa Corse natale, Sandrine Fouet a été élève de l'EFAP, école française de communication.
Privée du plaisir de marcher
Pas de réel épanouissement dans les relations publiques. Pas non plus dans le métier de costumière et dans la futilité du monde du spectacle.
L'occasion de réfléchir sur son avenir lui a été donnée après un passage à tabac subi alors qu'elle portait secours à la victime d'une agression.
« Blessée à la jambe, j'ai subi plusieurs opérations. J'ai été privée du plaisir de marcher pendant un an. C'est là que j'ai décidé de me mettre au service des gens tout en réalisant un rêve d'enfant : celui de monter à cheval. »
École des gardes à cheval de Soissons, entrée dans la brigade des garde-champêtres de Haute Normandie. Trois ans de travail. Entretien à Roquebillière au mois de février dernier. Prise de poste le 1er mars.
22 000 hectares
Cinq communes (1), 22 000 hectares, 3 600 habitants, Sandrine Fouet a une mission complémentaire à celle des gendarmes. Elle fait appliquer les arrêtés des maires, assure la police de la route et du stationnement. Elle oeuvre pour la protection de l'environnement et intervient chaque fois qu'une atteinte peut lui être portée : camping et décharges sauvages, feux, épaves automobiles, animaux errants, par exemple.
« Nous ne sommes pas pour la répression. Nous atteignons notre objectif en faisant de l'information et en occupant le terrain. »
Gérard Manfredi, maire de Roquebillière, conseiller général et président de la communauté de communes, confirme : « Nous misons sur la prévention. Nous serons très patients. C'est seulement en cas d'échec que nous passerons à la répression ».
(1) Belvédère, La Bollène-Vésubie, Roquebillière, Saint-Martin-Vésubie et Venanson. | | |
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